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Pourquoi la route vers l'interopérabilité dans le secteur des soins est-elle si longue ?

Pourquoi la route vers l'interopérabilité dans le secteur des soins est-elle si longue ?

L’échange de données médicales se porte bien. De plus en plus d’hôpitaux ouvrent leurs systèmes, afin de partager leurs données avec d'autres systèmes et d'autres établissements de santé. En même temps, les patients, les professionnels de la santé et les responsables politiques réclament une meilleure interopérabilité pour l’ensemble du système de santé. Après tout, plus les différents prestataires de soins de santé disposent d'informations, plus les soins de santé deviennent proactifs et de meilleure qualité. Quels sont les obstacles à l'interopérabilité dans les soins de santé ? Je partage les principaux obstacles dans ce blog.

De quoi le secteur des soins de santé a-t-il exactement besoin ?

D’après le moniteur annuel althéa l’échange de données de patients entre prestataires de soin est toujours aussi difficile. Les médecins spécialistes, en particulier, font état d'un besoin de dossiers électroniques des patients pour pouvoir échanger des informations selon les mêmes normes. Les patients, pour leur part, veulent pouvoir consulter les médicaments prescrits et les résultats des examens et des tests de laboratoire reçus en ligne. Et ils souhaitent emporter ces données facilement de l’un prestataire de soins à l’autre.

Que faut-il faire ?

C’est pour ces raisons que le ministère de la Santé, du Bien-être et des Sports (VWS aux Pays-Bas) en tant qu’initiateur de la Consultation d’information sur les soins de santé a formulé un objectif ambitieux fin 2016. Le 1er janvier 2020, les prestataires de soins devront transmettre aux autres prestataires concernés, les données nécessaires aux soins et traitement adéquats d’un patient de manière numérique, standardisée, sécurisée et avec l’approbation du patient. Un grand changement, qui ne semble pas réalisable compte tenu du rythme actuel des développements, d'après une analyse de SmartHealth.

Pourquoi cette urgence ?

L'on peut imaginer différents d'arguments pourquoi il faut mettre l'accent sur l'amélioration de l'interopérabilité dans le domaine des soins de santé. Premièrement, les gens vivent de plus en plus longtemps, ont des maladies plus complexes et l’évolution de la maladie est plus longue. Par conséquent, l'information sur les patients ne peut plus être conservée dans un seul établissement. Deuxièmement, le patient moderne veut comprendre ce qui lui arrive et pourquoi. Cela n'est possible que si l'intégration des systèmes primaires inclut également d'autres sources de données, de sorte que chaque patient et chaque soignant en soit toujours informé. Pour y arriver, l’échange numérique des données dans les soins devra s’accélérer. De nombreux établissements de soin de santé rencontrent ce problème en Europe et donc aussi aux Pays-Bas. De manière générale, il y a trois obstacles à une meilleure interopérabilité dans le domaine des soins de santé. Je les explique brièvement ci-dessous.

Obstacle n° 1 : Le modèle de concertation des Polders ne fonctionne pas

Un obstacle important dans le chemin vers l'interopérabilité dans le secteur des soins de santé est qu'aucune pression légale visant à mieux faire communiquer les prestataires de soins ne soit reprise dans la politique actuelle du ministère de la Santé aux Pays-Bas. Le ministère s'appuie sur le modèle des polders pour faire participer les différentes parties. Les discussions avec tous les cercles de médecins et autres parties prenantes au sein de la consultation d’information prennent trop de temps.

Obstacle n° 2 : La solution repose trop sur l'assurance maladie

Un deuxième obstacle provient du fait que les factures du National Exchange Point (LSP) et du MedMij sont payées principalement par les assurances maladie. Les assurances maladie reçoivent des subventions, les autres développeurs pas. C’est pour cela qu'il est important que MedMij puisse également fonctionner sans LSP afin que les patients puissent connecter leurs applis de santé personnelles directement sur les systèmes de leur médecin traitant ou leur hôpital, aussi lorsqu'ils n'ont pas donné leur accord pour l’échange de leurs données via LSP.

Obstacle n° 3 : Manque de connaissances sur les solutions

Un troisième obstacle est que dans la seconde Chambre beaucoup de nouvelles personnes travaillent sur le thème de l'échange de données numériques. Il s’agit ici non seulement de changement de ministres, mais aussi de nouveaux porte-paroles des différents groupes politiques. Ceux-ci manquent alors de connaissances sur la situation dans le secteur des soins de santé, ce qui résulte en un éternel recommencement des discussions.

À côté de cela, beaucoup semblent croire qu’un meilleur échange d’information entre professionnels de la santé ne sera possible que lorsque cet échange de données médicales sera une obligation légale. Mais ceci n’est tout simplement pas suffisant. Tous ces systèmes, flux de données, partenaires et types d'informations doivent aussi être bien connectés afin d’éviter le chaos.

Pour pouvoir connecter tous ces systèmes et flux de données, les établissements de santé ont besoin d'une solution afin de connecter tous ces éléments de façon claire et efficace. Ceci nécessite une plateforme de données. Une plateforme permettant de rassembler tous les flux de données et de convertir tous les messages en un même langage standardisé. Dès que tout est converti en ce langage, les données peuvent être intégrées, combinées et analysées.

Interopérabilité dans les soins : continuons maintenant sur notre lancée

Si nous surmontons les obstacles précités, d'après moi, nous pourrons installer une bonne base vers une meilleure interopérabilité dans le secteur des soins. Mais cette base ne suffit pas. Si nous voulons changer le secteur des soins de santé au long terme, nous devrons changer de perspective. Ceci signifie que nous ne devrons plus voir les données des patients du point de vue du prestataire des soins, mais du point de vue du patient. Et nous devrons parler de ce changement de perspective mais aussi entreprendre des actions et continuer sur notre lancée !

 
Pour en savoir plus :

InterSystems IRIS for Health Dossier technologique

 

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