On parle beaucoup (énormément !) de la qualité des soins. Ils pourraient être de meilleure qualité, moins chers, plus personnels et plus proactifs. Mais quand on fait le point, peu de discussions sur les soins aboutissent en une solution concrète. C’est logique, parce qu’il n’est pas possible d'améliorer les soins de santé à la six-quatre-deux. Le seuil principal est de trouver la réponse à la question, et à quelle vitesse.
Car comment s’y prendre pour améliorer les soins pour toutes les parties concernées ? Si vous souhaitez notre avis, tout commence avec l’interopérabilité des systèmes. Ce n’est que lorsque différentes sources de données peuvent être combinées et analysées en même temps, que l'on peut faire des déclarations sur l’efficacité, la qualité des traitements et des modèles de progression de la maladie parmi de grands groupes de patients. Vous avez de grands projets pour vos prestations de soins ? Commencez par vos systèmes ! Nous avons écrit ce blog pour vous aider à démarrer.
Des charges administratives
Trois études récentes ont démontré que les prestataires de soins de santé - médecins et infirmiers - consacrent moins de 50 % de leur temps aux soins directs aux patients. L'autre moitié va sans exception aux tâches administratives, ce qui, en plus d'une moindre attention portée aux patients, augmente également le risque de burn-out. Ces fonctions administratives comprennent des tâches telles que l'envoi de documents par télécopieur (en 2019 !), l'examen des traitements possibles des patients dans les hôpitaux éventuels, la validation des données et la coordination de la couverture des remboursements auprès des compagnies d'assurance. À ceci se rajoute également la documentation de l'information dans un système de dossier médical électronique (DME). La question est, pourquoi dans une société moderne gérons nous le temps précieux et l’énergie de nos prestataires de soins de façon si démodée ?
Une question de langage
Les prestataires, les utilisateurs et les payeurs de soins parlent des langues (informatiques) différentes et utilisent des outils différents dans leur communication, ce qui crée un défi lorsque toutes ces données cliniques et financières doivent être réunies. Pour convertir toutes ces données en un même langage, vous avez besoin d’une plateforme d’interopérabilité qui s’occupe de la traduction. Cette plateforme offre à toutes les personnes intéressées la possibilité de traduire la communication des autres intéressées en temps réel. La plateforme permet également d'automatiser l’échange des informations en les expédiant en tant que données au lieu d’images ou de télécopies. En échangeant les informations en tant que données, il sera plus facile d'automatiser la prise de décisions parce qu’il ne sera plus nécessaire que des yeux humains interviennent pour interpréter les informations. Il est ainsi possible d’accomplir certaines tâches de manière plus efficace, comme l'autorisation préalable, les admissions à l’hôpital et la documentation pour le paiement des demandes de remboursement.
Utile égalemnent : l'apprentissage automatique (Machine Learning)
Mieux encore : cet échange ouvre également la porte au Machine Learning et à d'autres technologies modernes. car plus il y a des données dans le même format, plus il y en a pour d'autres applications.
Une valeur aux niveaux « macro » et « micro »
La charge administrative que représentent les mises à jour cliniques, le codage, la facturation et la communication externe pour le personnel clinique coûte des millions de dollars par année au secteur de la santé. Toutefois, bien qu'il ne soit pas possible d'éliminer tout le travail administratif, l'automatisation des tâches peut compenser une grande partie de ce montant. Il est très probable que cela permettra aux médecins d'accorder encore plus d'attention à leurs patients, simplement parce qu'ils ont moins de soucis. En résumé, l'utilisation correcte de l'interopérabilité permet de réduire les coûts et d'améliorer les soins, et ceci est valable à tous les niveaux, « macro » comme « micro ».
À cela se rajoutent les avantages pour le médecin qui dispense les soins, car la charge administrative est directement liée au burn-out. Les nuits longues et les tâches qui les distraient des soins directs aux patients créent une tempête d’insatisfaction au travail, ce qui entraîne à nouveau des coûts suite à une baisse de la productivité. Pour chaque patient, la valeur de l'interopérabilité signifie une amélioration des soins médicaux, car tous les prestataires de soins de santé concernés ont une image complète de ses antécédents médicaux. Imaginez-vous un monde où vous entrez dans un cabinet de médecin et où ils sont déjà au courant de vos antécédents médicaux, y compris les maladies chroniques ! Ou pouvez-vous imaginer aujourd'hui qu’un patient soit amené aux urgences où les infirmiers sont déjà au courant des médicaments prescrits, des antécédents de traitement et des allergies. L'interopérabilité peut littéralement sauver des vies grâce à l'échange de données en temps réel
Et quelle est l'étape suivante ?
Chaque année, les CIO d’hôpitaux et d'assureurs dépensent des milliards d’euros en logiciels et en matériel informatique, mais le travail quotidien dans les deux types d’organisations reste très dépendant des télécopieurs et des appels téléphoniques pour accomplir les tâches. Cela signifie qu'en plus des changements technologiques, il faut aussi tenir compte de l'état d'esprit. Praticiens et assureurs doivent être prêts à numériser ensemble, s’ils veulent développer un système de soins à l’épreuve du temps dans lequel tout le monde sort gagnant.
Pour en savoir plus :
InterSystems IRIS for Health Dossier technologique